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12 algorithmes de Google à connaître absolument

Les algorithmes de Google : faut-il être fort en maths (ou vétérinaire, ou les deux) pour y comprendre quelque chose ? Car ce sont des formules mathématiques complexes, utilisées partout sur le web. Ainsi Google passe les sites internet à la moulinette de ses filtres pour apporter à l’utilisateur le résultat le plus pertinent possible aux requêtes qui lui sont soumises.


Capture du film The Social Network, de David Fincher.

Un soir d’automne 2003, alors qu’il est particulièrement aigri et alcoolisé, Mark Zuckerberg, alors étudiant à Harvard, pianote sur son blog et balance des crasses sur sa petite amie avec qui il vient de rompre. Plus tard dans la soirée, il lui vient l’idée de développer une application web permettant d’accoler aléatoirement deux photos d’étudiantes du campus et aux internautes de voter pour la plus « torride » des deux. Le site développé par Zuckerberg est basé sur un algorithme inventé par son ami Eduardo Saverin.
Une idée, un algorithme, un programme informatique. Ainsi prend corps le début du commencement de l’aventure Facebook.

Les algorithmes sont disséminés partout sur le web : moteurs de recherche, réseaux sociaux, sites de rencontres ou de co-voiturage… Leur objectif : rendre plus efficients les services proposés aux internautes en tenant compte de leurs préférences, de leurs habitudes, etc. Le très fameux « Vous apprécierez peut-être également », qui fonctionne grâce un algorithme, en est une illustration parlante.

Les algorithmes sont des formules mathématiques

Les algorithmes ont été inventés par le mathématicien persan Al Khwarizmi, qu’on appelle le « père de l’algèbre ». La notion d’algorithme est donc historiquement liée aux manipulations numériques. En réalité, elle dépasse ce cadre.

Un algorithme, c’est quoi ?

Très simplement, c’est une méthode. Une méthode pour répondre à des questions comme : « comment faire [telle action] ? », « obtenir [tel résultat] ? », « trouver [telle information] ? », « calculer [tel nombre] ? ». Comme à peu près toute action mécanique peut être décortiquée, on peut la décrire de manière générale, identifier des procédures, des suites d’actions ou de manipulations précises à accomplir de façon séquentielle.
L’algorithme est donc un procédé méthodologique qui vise à obtenir un résultat en suivant un mode d’emploi précis. Grâce à cette systématisation du procédé, on va pouvoir trier des objets, situer des villes sur une carte, multiplier deux nombres…

On apprend les concepts fondamentaux de l’algorithmique à l’école

Et oui, et même dès la maternelle, on apprend les algorithmes. Car enfiler des perles, en reproduisant un modèle selon une alternance précise de couleurs, c’est un algorithme.
Plus tard, en classe primaire, on nous apprend à chercher dans un dictionnaire, selon la méthode suivante : on regarde d’abord la première lettre du mot puis on se rend aux pages du dictionnaire contenant les mots commençant par cette lettre. On regarde ensuite la deuxième lettre et suivant la position relative des lettres dans l’alphabet, on recherche dans les mots avant ou dans les mots après, dans les pages avant ou après et ainsi de suite avec la troisième lettre, puis la quatrième, etc.
Là encore, c’est un algorithme. Et ces deux exemples nous enseignent qu’un algorithme n’est pas typiquement numérique. En revanche, pour être applicable, l’algorithme doit être constitué d’objets à manipuler se présentant sous un format bien précis, qui assure à la fois l’efficacité et la généralité du procédé.

Concrètement, les algorithmes sont des opérations mathématiques qui visent à permettre l’exécution optimisée de procédés répétitifs.

Dans le cas de Google, les algorithmes, c’est quoi ?

Les moteurs de recherche, quels qu’ils soient, ont pour objectif de faire émerger en tête de liste les sites les plus pertinents en réponse aux quantités de requêtes qui leur sont soumises par les internautes. Compte tenu de cette « promesse », Google lutte activement contre les sites qui mettent en place des techniques pour améliorer leur référencement sans se préoccuper d’offrir à leurs visiteurs un contenu utile.

C’est ainsi que Google a mis en place un ensemble de formules afin de constamment améliorer l’efficacité des réponses aux requêtes effectuées dans son moteur de recherche.

Comment ça marche ?

L’internaute effectue une requête. Les algorithmes de Google agissent comme des filtres pour fournir à cet utilisateur une liste des résultats les plus pertinents possibles. Les filtres sont sensés agir en la faveur de l’internaute avec l’objectif de le satisfaire.
Le producteur de contenus, quant à lui, doit optimiser les contenus de son site web pour qu’une fois passés à la moulinette des algorithmes, il puisse obtenir un bon score qui permette de placer son site en tête des résultats qui vont satisfaire l’internaute. Ainsi, on peut dire que pour satisfaire l’internaute, il faut d’abord satisfaire Google. C’est tout l’art du référencement : un jeu – diront certains – qui consiste à se conformer aux règles dictées par le moteur de recherche pour être le plus visible.

Les principaux algorithmes de Google en une infographie

Dans l’infographie ci-dessous, j’ai listé les algorithmes de Google avec lesquels tout bon référenceur doit composer dans l’exercice de son métier. Cette liste n’est pas exhaustive mais j’ai répertorié les principaux je pense.

Alors, pour répondre à la question du chapô : faut-il être fort en maths pour comprendre quelque chose à cette histoire d’algorithmes ? Assurément non. D’autant que les algorithmes, non seulement sont complexes, mais en plus ils sont modifiés au cours du temps. En revanche, lorsqu’on travaille dans le web et que l’on est producteur de contenus, il est souhaitable de connaître ces éléments afin de composer avec.

Toutefois, il faut aussi garder à l’esprit que lorsque vous produisez des contenus, c’est l’internaute qui prime ; et pour cela, écrivez moins pour les robots de Google que pour l’humain qui se trouve derrière chaque lecteur.

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